Creamy Magique

Premier article de la série Nostalgie. Je pourrais parler ici de tout ce qui m’a marqué plus jeune en passant de l’ordimini au Tang.

Bien sûr les dessins animés ont pris  (et prennent encore) une part importante dans ma vie.

C’est toujours plus sympa que de voir un journaliste parler de la météo pendant 30 minutes durant le 20h sur TF1.

 

Creamy magique est une de mes Magical Girls préférées. Ma première BD (à l’abandon)  Zioublacadabra a justement pris forme grâce à elle (attention c’est vieux) :

Les boucles d’oreilles de Jem

La jupette de Creamy

 

Ai-je vraiment besoin de rappeler l’histoire de Creamy ? Vous avez forcément tous regardé au moins une fois. Non ? C’te honte !

En gros : Yuu aide un lutin extraterrestre (?) à retrouver le chemin de l’Étoile Merveilleuse et obtient un médaillon magique pendant un an en guise de récompense. Accompagnée de deux chatons (sort of) Sinon et Sisi, elle va pouvoir se transformer en Creamy et vivre plein de belles aventures.

Et Creamy chante surtout. C’est ce que j’adore dans ce dessin animé.

D’ailleurs, c’est plutôt paradoxal : maintenant on ne supporte plus de voir des animés en français, c’est vost obligatoire, alors qu’il me serait impensable de regarder mes vieux DA en japonais.

Ne serait-ce que pour le générique !

 

Mais Creamy, ce n’est pas seulement cet opening chanté par Valérie Barouille, Creamy c’est aussi 7 chansons interprétées par Claude Lombard :

• Rêves ;
• On ne peut jamais savoir ;
• Le bonheur ;
• Un sourire ;
• Les jolis contes ;
• Un ange ;
•  et Une chance.

(Je viens de découvrir que Coucoucircus était devenu payant, je suis choquée).

Comme pour Jem, j’étais fan des chansons bien plus de l’histoire.

Non parce qu’honnêtement, les 52 épisodes sont un peu toujours pareils.

Creamy est en retard pour enregistrer Top Parade, Jingle et Lahuri râlent, Chantal propose de prendre sa place sur scène, Yuu rencontre un être merveilleux de l’Etoile merveilleuse (lol), l’aide, finir par chanter sa chanson pendant que Charly bave et que Bouftout bouffe (on en parle du fat shaming ?).

Pour écrire cet article, même si je me rappelle beaucoup des épisodes, j’ai revu les 10 premiers et les 10 derniers (les 52 épisodes sont entièrement disponibles sur Youtube).

Je dois dire que je me suis bien marré à regarder cet animé avec mes « bientôt 35 ans ». Je ne trouve pas qu’il ait vieilli tant que ça, et les traducteurs français ont bien dû se fendre la poire à écrire les dialogues parfois.

Mais ce que j’ai le plus remarqué, c’est cette horrible gamine (ouais, Yuu !).

Elle ment tout le temps, notamment à ses parents (qui ne la grondent pas des masses. Tu parles, ils lui font un gratin dauphinois à chaque fois qu’elle fait le mur), est tout le temps en retard, dort en cours, frappe même ses profs, fait conneries sur conneries qu’elle doit rattraper avec ses pouvoirs magiques.

Le fameux « gratin dauphinois »

Et tu crois qu’elle s’excuserait ? Mais non !! elle rie niaisement.

Ok ok, si elle avait été moins « innocente » (c’est ce que j’ai trouvé de plus gentil), le dessin animé aurait été moins fun :

« Yuu ne se transforme jamais en Creamy parce qu’elle doit faire ses devoirs au lieu d’enregistrer Top Parade.

Fin. »

Le scénario qu’ils ont gardé, est finalement plus riche en contenus :D.

Et pis c’est beau cette morale : toujours croire en ses rêves. Et même si t’es une gamine turbulente, tu as de l’espoir !

PAMPULILU PIMPULU PAM PUM PAM

 

Sur Wikipédia, où vous pourrez trouver toutes les informations « pratiques » de l’animé, ils indiquent que Nils Holgersson a fait une guest à l’épisode 2. Je ne m’en rappelais pas, mais oui je confirme :

Oui, le gars blond avec le bonnet là. Ok, on le voit une seconde en tout et pour tout, mais il est fan de Creamy comme moi.

Alors rien que pour ça, je vous chante le générique de Nils :

Il a quitté son villlaaaaaaage,

Et ses parents, et ses amis,

Pour suivre les oies sauvaaaaages (faut être con quand même),

Au dessus de son pays…

 

 

Allez, à la prochaine pour un autre retour en arrière 🙂